Economie
TF1
Le business des produits dérivés !
Ce matin, le Figaro propose une grande enquête signée Paule Gonzales sur les produits dérivés et la diversification des chaînes. En voici un extrait qui concerne plus particulièrement TF1.
Insectisides, Cocotte-Minute, gadgets en kiosque, magazines, disques, jeux mais aussi DVD, événementiel clés en main, minutes de téléphone... Comme la Samaritaine autrefois, les chaînes de télévision vendent désormais de tout. Elles développent boutiques en dur et magasins en ligne, exportent leurs modèles de téléshopping et multiplient les investissements dans l'Internet.
Chez TF1 Entreprises, navire historique du pôle diversification, on prépare dans le plus grand secret les prochaines déclinaisons de « Ushuaia », cette fois-ci à destination du jeune public via le monde du jeu. La règle reste la même : surfer sur les valeurs nature et environnement véhiculées par l'émission de Nicolas Hulot. La chaîne travaille aussi à l'exportation de son modèle de « Téléshopping », notamment en Russie et en Turquie. Mais aussi se lance dans la vente de bijoux en ligne grâce à ses propres sites de e-commerce, « évitant ainsi le monde saturé et très concurrentiel du hard discount sur le Net », explique Michel Kubler, président de Téléshopping et directeur du développement de TF1. Une petite pique à destination de M6 qui a racheté le très lucratif Mistergooddeal.
(...) Tous les ans, les chaînes de télévision renforcent leurs diversifications pour quitter le simple commerce de l'antenne et de ses programmes. C'est maintenant un relais de croissance affiché. Au point de représenter pour certains grands opérateurs, comme M6 ou TF1, jusqu'à 30 % à 45 % de leur chiffre d'affaires (...)